The New York Times sous le charme du Baromètre Marrakech

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Dans un récent article intitulé « A New Taste of Marrakesh », littéralement « Nouveau Goût de Marrakech », The New York Times raconte, par le biais du journaliste Dan Saltzstein, son expérience dans certains établissements de la ville ocre. Et après une visite au Baromètre Marrakech, Dan Saltzstein est tombé sous le charme.

Après une balade dans la médina de Marrakech, Dan Satzstein n’en revenait pas.  » Vingt ans après ma première visite en 1998, certaines choses à propos de Marrakech restent remarquablement similaires. La médina, véritable labyrinthique de la ville, est encore habitée par des hommes en djellabas et on y croise encore des charrettes tirées par des ânes « .

Il continue : « Près de la médina, se trouve le quartier de Guéliz, conçu par les Français durant leur occupation. Il est étonnamment cosmopolite, parsemé de boutiques de marques mondiales telles que Zara ou H&M. Rue Moulay Ali, vous trouverez un énorme B. Situé au pied d’un petit escalier, Le Baromètre est le premier et le seul bar à cocktails artisanal « speakeasy » au Maroc ».

L’œil aiguisé, Dan Satzstein poursuit :  » Le Baromètre est la création de deux frères marrakchis, Hamza et Soufiane Hadni, frères qui ont ouvert l’établissement en 2016. Soufiane, 34 ans, est grand, avec une queue de cheval et une pokerface. Hamza, 29 ans, est moins grand et parle bien. Ils portaient tous les deux une barbe et le genre de lunettes structurelles que l’on pourrait trouver chez un architecte « .

 » Avant d’ouvrir Le Baromètre, ils n’avaient aucune expérience dans les bars. «Nous avions ce rêve de faire quelque chose ensemble», a déclaré Hamza, alors qu’Abdellah et moi avions scruté le bar, qui était rempli de sirops, d’infusions et de préparations maison. Le rêve avait été réalisé : l’endroit est très populaire auprès des locaux et des touristes « .

Très attentif à la préparation de son cocktail, il raconte :  » La carte des cocktails et la verrerie étaient très élaborées et chaque verre est associé à un cocktail bien précis. J’ai choisi le Churchill, une variante à base de fumée de cognac, de whisky, de miel de thym, d’orange, de cannelle et de datte, avec un flambage des noix, et un verre pour contenir la fumée « .

Séduit par le concept, Dan Satzstein ne manque pas de souligner la passion et l’ambition des frères Hadni. Il en profite pour tester la cuisine du restaurant :  » Le menu du restaurant est impressionnant. J’ai choisi la mhamsa, à la façon d’un risotto, avec des palourdes et une émulsion au safran. Le tout concocté par le chef marrakchi, Badr Chguifi.

 » Néanmoins, il était clair que les frères Hadni partageaient une qualité avec toutes les personnes rencontrées lors de mon voyage « . « La chose commune chez tous ces gens, c’est qu’ils sont passionnés par ce qu’ils font. »

Source : The New York Times